Présentation des coops

Edit :

  • L’épicerie pilote « Mini Cafoutch » a ouvert en avril 2018 et a fermé fin mai 2022
  • Coopérative créée en juin 2019
  • Ouverture du Super Cafoutch le 30 août 2022 (travaux de janvier à août 2022 : 630 m2 dont ≈350 m2 de surface de vente dans l’hypercentre de Marseille)
  • Recrutement de 3 salariés à l’ouverture
  • Près de 800 membres mi-2022
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Bonjour tout le monde,
Je suis nouveau ici, je suis en pleine réflexion pour lancer un supermarché Coopératif.
Je m’inscris donc sur ce forum afin de prendre des informations et d’avoir des retours d’expérience.

Josee

Salut Josee,
D’où viens tu ?

Je viens de Nancy et vous ?

De La Cagette de Montpellier !*
Est ce que tu connais la grande Epicerie Générale qui est aussi à Nancy

Oui je connais ! j’y vais souvent, j’aime beaucoup ce qu’ils ont développé

Bonjour, voici une petite présentation de L’épicerie associative La Marm’Hotte :
Elle offre un accès équitable et durable à des aliments de qualité en liant directement les producteurs et les consommateurs. L’épicerie est le bien commun de tous ses adhérent·es. Sa gestion est fondée sur l’implication de ses membres, l’intelligence collective et la confiance. Chacun·e est autonome dans la gestion de l’épicerie, de la tenue des permanences jusqu’à l’ajout des produits au catalogue. Simplicité, liberté et responsabilité sont les principales valeurs choisies pour favoriser l’initiative individuelle et l’expérimentation. L’organisation ne possède aucun organe de décision de façon à garantir à chaque membre le pouvoir d’agir en toute autonomie. L’engagement, le partage et la convivialité font partis essentiels du projet. Plus de 400 références sont proposées à prix imbattable pour garantir un accès au plus grand nombre. Bientôt 560 références grâce à l’ajout de nouveaux produits frais pour cette nouvelle année 2023. Accès via la boutique en ligne sur le site www.la-marmhotte.org et lorsque l’association aura un plus grand nombre d’adhérents, elle proposera une ouverture régulière sur des créneaux horaires.

Situation :
Sur la commune de Barraux 38530
Local 18 m² gestion sur la boutique en ligne www.la-marmhotte.org depuis 18 mois.

Fonctionnement :
Pour que ce projet soit réellement le fruit d’un collectif l’association est organisée en une gouvernance partagée, avec un bureau collégial, sans président. Cette organisation est choisie pour favoriser la prise de responsabilité de tous les membres du conseil d’administration, chaque bénévole s’approprie les tâches à exécuter.
Ce statut associatif offre l’opportunité aux habitants d’être cocréateurs de leur épicerie, en participant au projet soit par des apports financiers soit par du bénévolat en tant que membres actifs de l’association. Il s’agit d’une forme juridique simple, à but non lucratif

Adhésion : libre et consciente
Quelques chiffres :

  • Marge appliquée : entre 1 et 20 %
  • Nombre de coopérateurs : 37 familles
  • Nombre de produits : 560
  • Nombre de salarié : 0
  • Chiffre d’affaires : non connu.
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Bonjour, je viens de m’inscrire suite au rapport d’étonnement fait par des coopératrices et coopérateurs des 400 coop (Paris 11) à la rencontre intercoop de Montpellier, avril 2023.
Je suis membre d’une coop « historique » , la coop Atlantique, née à Saintes (ou à Limoges ?) au début du siècle dernier, et également membre des 400 coop.
J’ai intégré le groupe « finances », il y a un peu plus d’un an. Nous nous chargeons de l’ingrate tâche de payer les factures, (fournisseurs, charges, fluides, etc…), nous gérons le compte bancaire, encaissons quelques chèques, tenons à jour et à disposition de tous les coopératrices et coopérateurs le suivi des opérations sur le compte (crédit coopératif). Nous fonctionnons en binômes plus ou moins tournants, et sommes actuellement 6 à exécuter les tâches courantes, et 2 à tenir à jour la comptabilité légale. Nous subissons quelques pressions, heureusement isolées, pour tenir à jour des indicateurs financiers très précis. Les fondateurs avaient l’utopie de traiter les questions financières pour quantité négligeable, et nous nous efforçons avec modestie de faire oublier l’importance de cette partie finances-gestion-comptabilité.

Bonjour,
Je souhaiterais ouvrir un supermarché coopératif ici à Nouméa. Mais je suis complètement néophyte. On doit commencer par quoi, une fois défini les grandes lignes du projet ? Contacter les fournisseurs, voir combien de personnes il faut réunir pour que le projet soit viable, sachant que sur Nouméa il doit y avoir 100 000 habitants et qu’en Nouvelle-Calédonie, il y a de nombreuses protection de marché ?
D’avance merci de votre aide.

Bonjour,
Il faut de la motivation !!!
J’ai l’impression qu’au départ, il est essentiel de beaucoup se documenter ici et dans le wiki l’intercoop pour bien comprendre tous les aspects de nos supermarchés.
100 projets, 100 façons de faire…
C’est dans la Com qu’il faut investir au début : site Web, pages sur les réseaux, etc. Les projets de SC demandent beaucoup de temps et de compétences, il est déjà temps de recruter les talents.
Il faut également dimensionner le projet assez rapidement : taille du local ciblé, nombre de références produits, nombre de coops…
Ensuite il faut lancer les commissions le plus tôt possible. Le travail n’attend pas. Le plus dur est souvent de trouver le local le mieux adapté. Bien placé, peu de loyer, pas trop de travaux, bail flexible, etc.
Avoir un lieu pour se réunir régulièrement et confortablement est également indispensable.
Je pense qu’à Tours on a fait plus de 200 réunions de présentation, dans une quarantaine de lieux différents. Il faut maintenir un bonne dynamique, la route est longue…

Bonjour Sarah-Lise,
Je pense que deux choses sont vitales à un bon démarrage. D’une part en parler constamment et partout autour de soi, à chaque occasion possible, organiser des réunions d’informations (dans des bars, des associations, tenir des stands là où c’est poossible, etc) bref aller parler directement au plus grand nombre de personnes possible pour réunir des compétences, c’est par le bouche-à-oreille que ce genre de projet attire le plus car c’est affaire de contacts humains, et par la transmission orale de l’envie qui t’anime que ce sera le plus efficace et sincère. La communication via le web, les médias, etc, est un soutien important, à affiner selon les usages locaux. Le truc c’est de dire et de montrer que c’est possible, qu’il suffit de s’y mettre ensemble. Il faut convaincre de plus en plus de personnes motivées à participer au montage et au démarrage du projet. D’autre-part se mettre très vite à commencer à vendre même ne serais-ce que quelques produits faciles (produits secs par exemple) pour que tout le monde puisse avoir aussi les mains dans du concret et pas seulement dans la théorie de la création du projet. Une autre chose qui me semble importante : pour chaque question qui se pose ne focaliser sur les problèmes qui pourraient survenir, c’est souvent une perte de temps et d’énergie, mais construire, et régler les problèmes quand ils se présentent car les problèmes qui se présentent ne sont le plus souvent pas ceux que l’on a imaginés.

Ah tiens, nous on n’a rien vendu avant l’ouverture des portes du supermarché !
On n’a pas voulu passer de temps à s’épuiser à faire tourner des outils qui ne seraient pas ceux du magasin définitif. On voit pas mal de projets qui ont du mal à se sortir du format labo ou épicerie parce que cette activité leur consomme déjà pas mal de temps et d’énergie.
Il n’y a pas une seule façon de faire, c’est aussi ça qui est riche. Mais il y a pour moi quelques fondamentaux :

  • l’emplacement du magasin. Ça reste un commerce. Il faut donc que le magasin soit accessible au plus grand nombre, avec des facilités logistiques (position relativement centrale, parking, transports en commun, grands axes à proximité).
  • la participation de 3 heures obligatoire. Les supermarchés qui ne pointent pas les services ont du mal à trouver des bénévoles pour tenir le magasin et ne peuvent tenir une large plage d’ouverture.
  • des gammes diversifiées. On doit pouvoir faire toutes ses courses au supermarché, et tout le monde doit pouvoir le faire peu importe son budget. Il est important de bien construire son assortiment pour couvrir tous les besoins. Au sein de chaque famille, respecter quand c’est possible ou nécessaire une gamme locale, une gamme Bio et une gamme bon marché.
  • une bonne animation des bénévoles. Rien de pire que se s’ennuyer pendant son service. Les tâches bénévoles doivent être suffisamment fournies, claires et diversifiées. Il doit y en avoir pour tout le monde, peu importent ses aptitudes. Les outils informatiques doivent faciliter l’expérience utilisateur des bénévoles, mais aussi la signalétique en magasin.
    En bref, un magasin accessible, avec une large plage d’ouverture, des gammes larges et diversifiées et un fonctionnement fluide ce sont les pilliers de notre concept au Troglo. Et on en est certains, ça va super marcher !!
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Tout-à-fait d’accord avec les fondamentaux que tu mentionnes !

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Bonjour,
Merci à tous d’avoir partager avec moi vos conseils. Pour le moment je prends un max d’infos. Ensuite, une fois bien au fait de la question, je pense que je vais me rapprocher d’une structure qui existe déjà qui s’appelle la « Coop à nous » et voir si on peut la faire évoluer vers un véritable supermarché coopératif.
Merci beaucoup encore de votre aide.