Bonjour Cécile,
Nous avons choisi de ne pas utiliser de marge différenciée, ni de pré-marge.
Nous aurons le même coefficient sur tous les produits, dans une optique de simplicité et de transparence.
Nous visons une marge théorique avant démarque de 23%.
Par exemple, la banane qui est le fruit avec le plus de casse, si en plus on majore son tarif, on en vendra moins, et on en démarquera encore plus…
Du coup dans notre budget prévisionnel, on part sur un taux de démarque de 3% la première année ce qui devrait nous couvrir des mauvaises surprises.
Merci Marc pour ta réponse. Je continue mes recherches…
Bonsoir les coops et bonsoir Laurent ! Je trouvais pas mal d’intégrer mes interrogations actuelles à ce niveau de la discussion au sujet des marges et du retour des fournisseurs. Je relance des échanges d’il y a presque 2 ans semble-t-il mais qui sait, je bénéficierai peut-être de votre recul en matière.
Les Amis de La Coopé ouvrent leur épicerie pilote en Gironde le 5 janvier après 1 an de dur travail (accompagné par Supercoop et Coopératic). Derniers réglages voire chantiers ces 2 prochaines semaines.
Question concernant le rayon vin : Les propriétés viticoles aiment donc harmoniser leurs prix publics (direct propriété, caviste, GD…). Le fait est qu’elles nous proposent les tarifs professionnels (soit à peu près 50% du prix public) Ouaaii chouette !… Mais si l’on applique notre marge unique de 20% on se retrouvera hors marché et les propriétés vont nous le reprocher voire nous boycotter. Il nous paraitrait pertinent de proposer un prix « adhérent » (donc pas « public ») un peu en dessous du prix public mais pour ça on appliquerait une marge supérieure aux 20% dont nous nous faisons tous un principe pour sa transparence et sa simplicité.
Message aux aguerris : comment gérez vous ça aujourd’hui ? Nous pensons qu’une marge plus élevée sur le vin nous permettrait de diminuer celle sur de produits de 1ère nécessité pour les rendre encore plus accessibles… Qu’en pensez-vous ? A vous lire
Salut, sur cette question je suis comme Alain Juppé, droit dans mes bottes ! Il faut que les fneurs d’alcool ou autres produits à forte marge comprennent la spécificité de notre modèle économique et acceptent de jouer le jeu, ils en seront vite récompensés en termes de ventes… regarde les scores incroyables de Petit Roubié/Spencer à la Louve et à la Cagette par exemple, je pense qu’ils ont rapidement été très contents de nous faire les tarifs cavistes ! Bon j’avoue j’ai fait une exception récemment pour un brasseur mais il faut dire que son magasin est situé juste à côté du nôtre, on ne pouvait pas décemment lui tailler des croupières… donc on lui achète ses bières avec un PA majoré mais c’est vraiment exceptionnel. En fait sur la marge unique de 20% et ses déclinaisons on constate vite que chaque coop a sa politique, c’est un faux universel d’après moi 
Bonne chance pour le lancement de l’épicerie test !
Bonjour à tous,
A la Chouette Coop (Toulouse) nous appliquons un coeff de 1.20 mais nous nous rendons compte que ce n’est pas suffisant et nous sommes en discussion pour l’augmenter ou ajouter des coeff sur le périssable.
En relisant la discussion j’ai pu voir ce qui se pratique à la Louve, la Cagette, Le Troglo, Ticoop et la Coop de Luys, mais je serai preneuse d’autres retours. Est-ce que d’autres coop veulent bien me dire quel fonctionnement elles ont adopté ?
Merci d’avance.
Bonjour,
Pour répondre à la Coopé sur la question des vins, c’est effectivement important de garder à l’esprit que les viticulteurs sont « partenaires » de leurs réseaux de distribution et refusent bien souvent les différenciations tarifaires pour cette raison.
Maintenant, quand tu prends le temps de bien leur expliquer: (1) qu’on est un magasin « fermé » (2) que les gens n’auraient aucun intérêt économique à faire leurs courses chez nous s’ils trouvent les mêmes prix qu’ailleurs, généralement ils comprennent et acceptent de travailler avec nous.
Certains refusent quand même. Dans ce cas, la politique de Supercoop a toujours été de ne pas les référencer. Mais pour ça Arnaud, je pense que Nathalie t’en parlera mieux que quiconque
Pour répondre à la Chouette: à Supercoop, on applique des taux de perte différenciés selon les rayons. Techniquement, il suffit de rajouter un coefficient dans l’onglet « Coef » d’Odoo. Au début on les a fixé un peu à la louche, maintenant on est en train d’affiner en suivant le taux de marge.
Bonne journée
Voilà. C’est historique. Pour la première fois depuis sa création, La Chouette Coop de Toulouse vient, au 1er juin 2022, de passer de 20 à 25% son coefficient pour une marge commerciale sur l’ensemble des produits vendus, sans distinction, suite au vote majoritaire de ses coopérateurs.
Celà n’a rien de définitif, mais nous souhaitons tout mettre en oeuvre pour redresser une situation financière encore trop fragile (d’autres actions sont parallèlement en cours, bien sûr !).
Bonjour,
A Toulon également nous avons voté il y a 2 mois l’augmentation de la marge de 24 à 25% pour compenser l’augmentation spectaculaire de l’électricité. Cette marge est la même pour tous les produits.
Bonsoir, merci pour ce partage,
A « T’as meilleur temps ! » magasin coopératif à Besançon ouvert en novembre 2020 nous pratiquons une marge fixe de 21% (il s’agit de marge sur le prix de vente, pas de coefficient sur le prix d’achat).
Bonjour à tous !
Nous pratiquons à Supercoop Bordeaux un taux de marge unique de 20%, auquel nous ajoutons un taux de perte différencié selon le rayon.
Pour les FLEG, ce taux de perte est de 5%; il vise à impacter les pertes (fruits et légumes qui finissent au compost) ainsi que les erreurs de passage en caisse. Nous faisons le constat aujourd’hui que ces 5% ne sont pas suffisants.
Pratiquez-vous un taux de perte sur les fruits et légumes ? si oui, de combien est-il?
Merci pour vos retours! Très belle journée !
Bonjour Kim, peux-tu préciser la nature de votre taux de marge: est-ce bien une marge de 25% sur le prix de vente ou un coefficient de 25% sur le prix d’achat ? merci de ta précision
Bonjour @jeanmarc_tasmeilleurtemps c’est 25% sur le prix d’achat HT
A la Chouette, le choix a été fait de garder un coeff unique sur tous les produits, donc pas de taux de perte. L’idée est de garder des prix le plus bas possible sur les produits frais, qui sont de fait un peu « subventionnés » par les produits secs.
Bonjour,
la grande épicerie générale de Nancy va lancer une agora sur le sujet.
Nous sommes actuellement avec un coeff de 1.25 et un taux de marque de 20% uniforme sur tous les produits.
J’ai une question pour la cagette.
Le tout premier post de leur part dans ce sujet évoque un taux de marque de 23% (lorsque quelqu’un dépense 1€ à la Cagette il sait que la Cagette prendra 23%), et les suivants un coefficient de 1,23. Qui croire ?
Salut Éric, à la Cagette comme à Graoucoop comme à pas mal d’endroits, c’est coefficient de 1,23, donc taux de marge de 23%, et taux de marque de 18,7%. Je pense qu’Antonin s’est emmêlé les pinceaux dans sa formulation, comme un peu tout le monde à un moment dans ce thread !
Au fait, on est assez nombreux.ses à communiquer sur le gain que peut représenter pour nos coops notre marge fixe à 20 ou 23 ou 25 par rapport à, supposément, une marge à 30 « ailleurs dans la distribution »… j’ai quelques doutes là-dessus, les supers et hypers ayant l’air de se situer, eux aussi, entre 20 et 25 au global. Mais évidemment il y a très peu de données fiables, l’INSEE date de 2015, et France Agrimer donne souvent les marges agrégées industrie et GMS, donc va savoir !
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Salut,
Effectivement, j’avais dit des bétises plus grosses que moi (et j’imagine que ce n’était pas la première fois !), pardonnez-moi !
Voilà ce que je crois avoir compris depuis :
Le taux de marge se calcule par rapport aux achats de marchandises : (marge / achats de marchandises HT) * 100
Le taux de marque se calcule par rapport aux ventes = (marge / chiffre d’affaires HT) * 100
Théoriquement, voilà ce que ça donnerait si on prend l’exemple d’un produit acheté 1€HT par la Cagette et revendu 1,23€HT :
Taux de marge = (0,23 / 1) x 100 = 23%
Taux de marque = (0,23/ 1,23) x 100 = 18,7%
Mais ce calcul est un peu abstrait et théorique et je crois que les taux de marges et de marques sont plutôt utilisés pour analyser des résultats financiers. Dans la réalité, les taux de marges et taux de marques que nous réalisons sont plus bas que ceux qu’on calcule théoriquement en prenant l’exemple d’un seul produit.
Par exemple, sur les derniers exercices comptables, La Cagette a fait un taux de marge de +/- 20% (au lieu des 23% calculés théoriquement) et un taux de marque de +/- 17% (contre 18,7% calculés théoriquement).
La différence entre le calcul théorique et le réel s’explique par les pertes et le stockage de marchandise.
Les collègues me corrigeront si je dis des bétises, comme à mon habitude !
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