Salut Julien !
Ahhh mais du contenu de ce type pour agiter les méninges, j’en ai pas mal en magasin. Et je ne dois pas être la seule ici : presse écrite France, étranger, généraliste, pro, blog, vidéos, webinaires, de journalistes, chercheurs, sociologues, historiens, consultants, membres de food coop etc. Historiques, analyses, retours d’expérience de food coop (participatives ou pas) aux US surtout qui partagent allègrement en open source leurs analyses, expériences et leurs échecs (fort de décennies d’expérience et de pratique, le réseau des food coop y est particulièrement bien structuré et accompagné de structures coopératives ou associatives pour cela) …
Que l’on soit une coopérative participative ou pas, l’ambition de fédérer et servir l’intérêt d’une communauté (communauté de membres, communauté au sens large à l’échelle d’un territoire) reste la même en principe et d’ailleurs une de ses spécificités majeures qui fait sa force quand elle y arrive !
J’ai d’ailleurs en tête, le webinaire d’une food coop aux US qui avait fermé et témoigné de son expérience. Un des regrets de cette coop et qui avait participé à la mettre en difficulté, selon elle, avait été d’avoir un peu trop ‹ capitalisé › sur le business, la gestion du magasin qui était en soi très exigeant et pas assez sur la communauté. La mobilisation avait existé surtout au départ mais il leur avait manqué de construire et d’investir dans un mouvement plus profond pour durer …
La question de la concurrence qu’ils n’ont pas vu venir y était aussi évoquée et bien d’autres choses.
Je retrouve et je poste ici !
L’ami Antonin à qui j’envoie des choses parfois me tanne depuis des lustres pour que je les poste ici pour tous. Faire de la veille me semble important et puis ça aide à forger sa propre culture. Moi ça m’apporte un certain éclairage et recul nécessaire à nos projets dont on peut manquer parfois, happés par le rouleau compresseur du quotidien d’un magasin ou d’un projet à faire avancer.
Il faut que je m’y mette à poster en ligne !!!
Pour ce qui est du choix de ‹ C’est qui le Patron ›, je trouve qu’il a été pas mal pensé justement et un pari réussi. Le fondateur a toujours assumé avoir à dessein choisi le réseau de la grande distribution pour être accessible au plus grand nombre possible très vite. Le succès de son lait bio par exemple, a eu pour effet de montrer à toute la distribution qu’il y’avait un vrai marché possible pour une offre plus ‹ équitable › pour tous. Ca a participé à faire évoluer un rapport de force que l’on pensait pourtant figé. Ce n’est pas rien. Maintenant, on ne compte plus les marques et les distributeurs du non bio ou du monde bio qui leur ont emboité le pas. CQLP va jusqu’à partager à qui le demande le cahier des charges de leurs produits pour encourager les initiatives telles que les leurs à prospérer !