Bonjour tout le monde,
En prévision de l’ouverture de notre local d’ici 2 mois nous cherchons à référencer une première base de 40 produits « incontournables » du type huile, ketchup, pâtes, jus d’orange et autres. Je me suis lancé dans un comparatif des prix alimentaires sur Agidra (qui semble un grossiste de base de beaucoup de coops) avec Azade et Léa Nature dont j’ai reçu les catalogues.
Sur une trentaine de produits que tous proposent, je constate que les prix d’Agidra sont beaucoup plus intéressants que ceux de ses concurrents, avec parfois des écarts du simple au double.
J’ai vu des commentaires qui disaient que la qualité n’était pas toujours au rendez-vous et le soucis avec eux est leur franco qui est élevé mais si les références sont achetées à un prix intéressant on peut supposer qu’elles tourneront plus vite que d’autres et qu’on peut donc donc commandes des quantités plus élevées.
Quel est votre retour là-dessus ?
Je lance une autre question sur un deuxième sujet concernant les gammes de produits,
Merci à vous!
Seb
Choisytacoop
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Je ne connais pas Azade, mais Léa nature en alimentaire ce n’est que du bio et Agidra du conventionnel (parfois bas de gamme) et du bio.
A Saint-Denis, dans nos DIONY COOP, nous travaillons avec AZADE et TERRA LIBRA qui sont des incontournables de l’économie sociale… Après, nous avons d’autres grossistes « conventionnels » et aussi AGIDRA… La présence de ce grossiste a posé des problèmes dans la mesure où leurs prix sont beaucoup plus bas et aussi la produits quelquefois (pas toujours) de qualité… En conclusion, nous avons conservé ce fournisseurs tout simplement parce que il y a une demande venant de foyer souhaitant manger bio mais dans l’impossibilité d’acheter du PROSAIN ou du FAVRICHON, par exemple !..
Et en plus, nous ne pratiquons pas de marge ajoutée aux prix qui nous sont facturés.
Jean-Claude Richard
Bonjour Richard,
Pas de lien direct avec le grossiste, mais si pas de marge sur les produits vendus, comment payer les frais -pas de salariés, j’imagine?- ? (cotisations périodiques, subventions, mécénat, autres ?)
Bonsoir Gérard,
Tout cela est expliqué dans les livres que j’ai écrits et aussi sur le site ouvriruneepicerieassociative.org
Dans notre modèle (qui compte à St-Denis trois épiceries, 700/800 membres, 8 à 900 références et 460.000€ de CA en 2021) tous les produits sont revendus au prix d’achat et il ne peut donc y avoir de salarié… Tout est fait par les coopérateurs. Les marchandises sont achetées par des « avances financières sur achat » (68.000€ de stocks totalement payés à fin 2022) et les frais de fonctionnement (loyer, assurances, électricité et eau) par une participation annuelle de 20€ et 30€ la seconde année.
Nous n’avons AUCUNE subvention.
Quand il faut un matériel (armoire froide par exemple) nous mettons une boite sur la table et chacun met au pot commun en fonction de ses moyens… et ça marche très bien.
Il n’y a pas non plus de « part sociale ».
Voilà !..
Jean-Claude
PS - Si tu demeures à Paris, tu peux passer nous voir…
Merci pour ces informations qui j’espère pourront être utiles à d’autres.